Je suis…
Québécoise, née à Hull, ayant vécu à Québec, Montréal, Jonquière, Chicoutimi, Shawinigan, Trois-Rivières, Nicolet et maintenant de retour à Trois-Rivières.
Mes passions…
La culture et la langue françaises;
La croissance personnelle;
La créativité dans l’écriture et dans les arts visuels;
Le processus communicationnel.
Ma principale cause sociale…
La dénonciation de la violence faite aux femmes.
Mes études de base en arts visuels…
Obtention d’un bac à l’Université du Québec à Montréal en arts visuels, en 1973.
Formation aux Beaux-Arts de Québec, terminée en 1970.
Type de formation complémentaire en ateliers divers…
Entre 2004 et 2020, initiation à la technique du vitrail, modelage, lithographie, encaustique et ateliers de création littéraire à plusieurs reprises.
Quelques publications…
La ressemblance, nouvelle, XYZ, la Revue de la nouvelle, Été 2021, numéro 146.
Comme du lait chaud – mémoires, autoédition numérique disponible sur Amazon, mai 2021.
Quelques expositions en solo…
2022 – Affaire de famille, Hôtel de ville, Nicolet.
2018 – Partir pour revenir, Maison des Gouverneurs, Sorel-Tracy.
2017 – Partir pour revenir, Hôtel de ville de Nicolet.
2016 – Mue, Centre des arts populaires, Nicolet.
2013 – Conquérir sa dignité (installation in situ), Maison Rodolphe-Duguay, Nicolet.
2011 – De la violence solitaire à l’énergie solidaire, Centre culturel Pauline-Julien, Trois-Rivières.
2010 – Marie et Honoré, Carroi des arts, Montlouis-sur-Loire, France.
2009 – Les fleuves de Marie, Galerie d’art le Sabord, Trois-Rivières.
2006 – Pour des siècles et des siècles, Galerie d’art le Sabord, Trois-Rivières.
2005 – Hommage à Ozias Leduc (peinture performance), église Notre-Dame-de-la-Présentation, Shawinigan.
Une sélection d’expositions avec d’autres artistes…
2019 – Les petits formats, expo vente, Maison Rodolphe-Duguay, Nicolet.
2016 – Influence, Galerie France-Cantin, Montréal.
2015 – La compagnie des aîné.e.s, Centre culturel Gérard-Dallaire, La Pocatière.
2014 – Dans notre jardin secret, il y a…, Centre de femmes de Shawinigan.
2014 – De la violence solitaire à l’énergie solidaire, parlons-en encore, Le Bucafin, Trois-Rivières.
2014 – 20 lumières – 20 couleurs, Centre de diffusion de l’Association L’œil Tactile, Trois-Rivières.
2013 – S’inspirer, Maison Rodolphe-Duguay, Nicolet.
2013 – Cheminer vers soi, Maison Rodolphe-Duguay, Nicolet.
2012 – Entre l’urbain et la ruralité, École Nationale de Police du Québec, Nicolet.
2008 – Festival international de poésie de Trois-Rivières, Participation de l’Association de l’œil Tactile, Trois-Rivières.
2008 – Traverser, Tournée de l’exposition d’un collectif, à Saint-Avertin, Châtillon-sur-Indre et Châtellerault, en France.
2008 – Traverser, Exposition des œuvres d’un collectif, Galerie R3, Université du Québec à Trois-Rivières.
2006 – Les Automnales, Saint-Avertin, France.
Subventions et nomination…
2019 – Subvention du Programme de Perfectionnement individuel en écriture, accordé par Culture Centre du Québec en partenariat avec Emploi Québec.
2013 – En nomination dans la catégorie Arts visuels pour la réalisation Conquérir sa dignité à l’événement GalArt de Culture Centre du Québec.
2012-2013 – Subvention dans le cadre de l’Entente de développement culturel entre le MCC et la ville de Nicolet pour le projet Conquérir sa dignité.
2011 – Subvention du Fonds de la Mauricie pour les arts et les lettres pour le projet De la violence solitaire à l’énergie solidaire, réalisé à Trois-Rivières.
2010 – Subvention de la Communauté des Ursulines du Québec pour le projet Marie et Honoré, réalisé à Montlouis-sur-Loire, France.
Monique Danis
moniquedanis1@gmail.com
Aperçu de mes œuvres picturales
La ressemblance, nouvelle, XYZ, la Revue de la nouvelle, Été 2021, numéro 146.
Extrait :
« La couleur résiste par plaques, sans lien apparent. Je m’éloigne. Qu’est-ce que je vois? Un fragment de menton, un sourcil, une courbure d’épaule. La composition s’affirme. Mon cœur s’emballe. Je me rue sur mes pinceaux en poils de martre. Je repense à leur douceur caressante quand ils sont neufs et bien propres. Il me semble que le portrait pressenti a besoin de tendresse pour sortir de l’anonymat. Je vais à sa rencontre en effectuant des liaisons entre les traits apparus. Il prend vie. Un regard inquiet, des lèvres charnues, une moustache touffue, une narine frissonnante. Je lance un cri que j’étouffe aussitôt; surtout ne pas indisposer les voisins. Un homme en deux dimensions vient de s’installer avec moi dans mon petit appartement ».
Comme du lait chaud – mémoires, autoédition numérique disponible sur Amazon, mai 2021.
Un aperçu sur Amazon :
« Malgré la faim, j’étais désemparée devant le comptoir de commandes bien garni. Les yeux mouillés, j’ai avoué à l’employée que je ne savais pas quoi prendre. Décelant mon désarroi, elle m’a dit d’un ton très doux qu’elle venait tout juste de cuire son pain et qu’elle pouvait me faire un bon sandwich au poulet. Je voyais la mère en elle, accueillant son enfant frigorifié et affamé. Sa proposition a coulé en moi comme du lait chaud. Le sandwich était le meilleur du monde ». En période de confinement sanitaire, la narratrice comprend que le moment est venu de sortir de l’anonymat. À plus de soixante-dix ans, elle élabore dans Comme du lait chaud son bilan de vie, goutte à goutte. Elle débusque des souvenirs, des perceptions, des émotions retenues, des cicatrices laissées ouvertes. Elle choisit des mots simples, sensibles et directs pour nommer et positionner les fragments de son histoire qui trouvent ponctuellement écho dans ses œuvres picturales. Son objectif : libérer son identité véritable des séquelles de son abdication en présence du dominateur. Être elle-même. Respirer à pleins poumons.
Séjour en Tunisie
La Tunisie ne semblait pas un pays de rêve au moment de choisir cette destination. En revanche, son accès à faible coût, sa localisation au sud et en bordure de la Méditerranée nous apporteraient, pensions-nous, un temps doux en février et mars, mois normalement très froids chez nous. Par ailleurs, la Tunisie revêtait un caractère culturel attrayant. Parce que la France a exercé un protectorat, la langue française, apprise et utilisée par les Tunisiens, simplifierait les conversations. Ainsi, pourrions-nous approfondir nos connaissances de la population dont l’Histoire rejoignait des pans de nos lointaines études classiques toujours aussi vives dans notre esprit en dépit du passage des années.
Le français se meurt! Vive le français!
Voyage dans l’Ouest canadien en août 2022
Pourquoi franchir l’immense territoire de l’Ouest anglophone alors que d’emblée, la francophonie m’attire?
De mes souvenirs d’écolière émergent les figures emblématiques que sont le Métis Louis Riel et l’écrivaine Gabrielle Roy. La présence francophone d’alors me rendait le Manitoba aussi sympathique qu’un parent éloigné.
Qu’en est-il maintenant? C’est ce que je veux palper…
Des chassés-croisés de l’Histoire
Du côté paternel, je suis une Danis de la dixième génération depuis l’arrivée du premier immigrant en 1653.
Mon conjoint, par sa mère, descend d’Eustache Lambert dit Champagne, arrivé en 1670.
Deux mariages particuliers entre Danis et Lambert se sont produits à une époque bien antérieure à la nôtre. Une petite enquête le prouve…